Le Brassacatrail, le 12 avril
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Ah ce fameux casse museau de la pasta party du Brassacatrail. Une tuerie ! Et là ça fleure bon le local et l’authentique. Mais kesaco le casse museau ? Et bien c’est un gâteau traditionnel des Monts de Lacaune. Comme la flaune du Rouergue, c’est un gâteau qui provient de recettes ancestrales de tradition locale. Son nom est à rapprocher du casse-museau du Poitou. Une légende rapporte qu’au Moyen Âge, les villageois brassagais auraient fait fuir un dragon sorti de l’Agout en lui jetant des gâteaux très durs à la tête. Ce produit, tombé en désuétude par son côté très dur, a été modifié et sa recette codifiée par un pâtissier de Brassac, pour en faire un produit à croute croustillante et cœur fondant. La pâte est obtenue en mélangeant du caillé de lait de brebis, de la farine, du beurre, des œufs, des zestes de citron et de la levure. La pâte est répartie en boules qui sont cuites à four chaud. En cours de cuisson, quand les boules sont dorées, elles sont fendues en croix sur le dessus et elles finissent de cuire à feu plus doux. Le but de la cuisson est d’avoir une enveloppe dure et croustillante et un cœur moelleux. Mais évidemment si vous rajoutez les oreillettes faites par le club du 3ème âge local et la saucisse grillée de Brassac, vous avez la totale. Ensuite il faut aussi retenir que les trophées sont carrément des pavés de granit du Sidobre et que les parcours, même si ils sont pour le moins techniques, n’en demeurent pas moins épiques avec quelques beaux monuments à visiter. On passe en effet à l’intérieur d’une église, on monte un chemin de croix… Tout ça à un prix vraiment très bas. Au Brassacatrail, c’est banco ! On y va les yeux fermés et tous les autres sens en éveil !
